La Stratégie de Renaissance Capital en Afrique

Persuadé que l’Afrique va enregistrer les plus fortes performances sur les 20 prochaines années, le fonds russe place ses pions. Après le Kenya, le Nigeria, l’Afrique du Sud, le Zimbabwe, d’autres pays sont visés.

Le fonds russe Renaissance Capital mise sur les performances futures des bourses africaines. Après avoir lancé un nouvel indice boursier africain mesurant les variations des 50 premières capitalisations boursières de l’Afrique subsaharienne (RC SSA 50 index), les managers déclarent être en négociations avancées pour le rachat de sociètés d’intermédiation dans six pays africains, selon une déclaration officielle rapportée par l’agence Bloomberg.

                                  Stephen Jennings, Co-fondateur du fonds en 1995

L’accélération des investissements de ce fonds en Afrique tient aux résultats extraordinaires engrangés par les places africaines depuis 2007. Avec un taux de retour (ROE) de 38,7%, supérieur d’au moins 10% à celui enregistré par le MSCI des pays émergents, l’Afrique s’affirme bien comme l’alternative à l’essoufflement des marchés européens et asiatiques. Pour l’heure, Renaissance Capital, qui a entamé ses activités sur le continent en 2007, est présent au Kenya, au Zimbabwe, en Afrique du Sud et au Nigeria. En 2009, le fonds a participé dans 18 transactions réparties dans 10 pays, incluant la transaction de 995 millions de dollars de la société Central African Mining and Exploration Co à Eurasian.

Preuve que l’Afrique est devenue stratégique pour le fonds russe depuis l’arrivée aux commandes du département Asie et Afrique subsaharienne de Stephen Jennings, co-fondateur du fonds en 1995, déterminé à rééditer les succès enregistrés dans les marchés émergents. Le Néo-Zélandais est persuadé que l’Afrique va enregistrer les plus fortes accélérations dans les 20 prochaines années.

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